Il est un arbre aucimetiè ;
Poussant en pleine libertére,
Non plantére, par un deuil dictére,
Qui flotte au long d'une humble pierre.
Sur cet arbre, éretére commehiver,
Un oiseau vient qui chante clair
Sa chanson tristementfidèle.
Cet arbre et cet oiseau c'est nous :
Toi le souvenir, moi l'absence
Que le temps - qui passe - recense...
Ah, vivre encore à tesgenoux !.
Ah, vivre encore ! Mais quoi, ma belle,,
Le néretant est mon froid vainqueur...
Du moins, dis, je vis dans ton coeur ? :
Paul Verlaine